Abattement IFI : alléger votre impôt grâce à votre résidence principale

IFI : un impôt recentré sur l’immobilier avec un abattement clé

Depuis 2018, l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) remplace l’ISF et concerne uniquement les biens immobiliers non professionnels. Les foyers dont le patrimoine immobilier net dépasse 1,3 million d’euros sont redevables de l’IFI. Pour réduire le montant imposable, un mécanisme clé s’applique : l’abattement de 30 % sur la résidence principale.

Profiter de cet abattement en 5 points

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    Un avantage fiscal automatique

    Lors de la déclaration IFI, la résidence principale bénéficie de droit d’un abattement de 30 % sur sa valeur vénale. Par exemple, un bien estimé à 1 000 000 € ne sera retenu qu’à hauteur de 700 000 €. Ce dispositif vise à ne pas pénaliser les contribuables résidant dans un bien de valeur sans disposer de revenus élevés.

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    Conditions à remplir

    Pour bénéficier de cet abattement :

    • Le bien doit être la résidence principale au 1ᵉʳ janvier de l’année.

    • Il ne peut s’appliquer qu’à un seul logement.

    • Les biens détenus via une société (SCI, etc.) sont exclus, sauf exception.

    • En cas de démembrement, l’usufruitier peut en bénéficier s’il occupe le bien.
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    Un outil d’optimisation patrimoniale

    L’abattement peut permettre à certains foyers de ne pas dépasser le seuil de 1,3 million d’euros, et donc d’échapper à l’IFI. Pour les autres, il réduit directement le montant dû. Il est donc essentiel de bien évaluer la valeur du bien et d’appliquer correctement l’abattement.

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    Exemple concret

    Un contribuable possède :

    • Résidence principale : 1 500 000 €

    • Résidence secondaire : 600 000 €

    • Bien locatif : 400 000 €

    • Dette associée : 100 000 €

    Avec l’abattement de 30 %, la résidence principale est ramenée à 1 050 000 €. Le patrimoine net taxable s’élève alors à 1 950 000 €, contre 2 400 000 € sans l’abattement.

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    Conclusion

    L’abattement IFI est un mécanisme simple mais stratégique pour optimiser sa fiscalité. S’il s’applique automatiquement, sa bonne application nécessite de maîtriser les règles en vigueur. En cas de doute (démembrement, détention indirecte…), il est recommandé de se faire accompagner par un conseiller fiscal.